Ce jeune artiste liégeois crée des croisements de genres détonants. Depuis sa sortie récente de l’ERG, Jonathan De Winter s’est résolu à incorporer une dimension musicale à ses recherches plastiques.
Sorti de l’Ecole de Recherche Graphique – Master en sculpture – en 2007 après un baccalauréat en peinture à Saint-Luc De Liège, Jonathan De Winter a participé à plusieurs expositions à Bruxelles et à l’étranger, notamment sous les commissariats de Joëlle Tuerlinckx, Juan d’Outremont, Koen Theys ou encore le collectif curatorial Komplot. Parmi elles, BIJECTIVE HARDER THAN IT LOOKS, au centre d’art contemporain Georges Pompidou de Cajarc, en 2008 ; Digitalis off Shore à Bruxelles ; Y The Black Yssu, à Ystads, Suède et HARDE KLONTJES – Quelqu’un ramasse l’arme du crime, à la galerie Sébastien Ricou à Bruxelles…
Principe de vacuité
avec Philippe Cavaleri et Marie Foidart
dans le cadre du Parcours Dédale (Grand Place)
L’installation sonore prend place à l’intérieur d’une architecture sculpturale. Une prière est diffusée par quelques dizaines de petites boîtes à prières créant un bruit, une somme de mots mis en boucle et relançant insatiablement un gimmick divin. La prière est incessante, répétée indéfiniment. Et lorsque la déclamation ne suffit plus, disparaissant dans sa redondante insistance, les machines parlent d’elles-mêmes, psalmodiant à l’infini des mots en perte de sens.