« Olivier Bovy est un sculpteur dont le travail s’articule sur la mise en relation avec l’autre.Ses œuvres ne prennent sens qu’à partir du moment où elles sont entendues, touchées, caressées ou portées. Elles engagent le corps et les sens pour révéler la disponibilité possible entre elles et nous-mêmes.
Un des matériaux récurrent utilisé par l’artiste est la résine de polyester permettant de réaliser des objets à l’aspect lisse, aux formes anthropomorphes et organiques. Un dispositif sonore est souvent intégré à ses œuvres.
La communication étant au centre de ses préoccupations, Olivier Bovy élargit sa réflexion sculpturale en y incorporant des sons humains ou animaliers qui renvoient souvent à la sphère privée. D’autre part, soucieux de créer une rencontre avec le public, l’artiste tient à présenter ses créations dans l’espace public. Il appréhende celui-ci comme un terrain d’exploration pour questionner la zone de passage où le spectateur devient acteur ». (Anne-Esther Henao)
Il y a quelqu’un dans la pièce
dans le cadre du Parcours Dédale
(dans le Parc Henrion)
Cette sculpture enfuie dans la terre représente un puit. Celui-ci constituait pour nos ancêtres un lieu de rencontre, de rendez-vous. Olivier Bovy a voulu réactiver la qualité sociale de cette source, lui attribuer une fonction d’échanges entre les visiteurs, évoquer un nouveau rituel public. « On attribue souvent un caractère sacré aux puits, lieux saints où la sagesse, la guérison, le renouveau, l’accomplissement des désirs, trouveraient un écho attentif. Cette installation sonore suscite en nous l’image de puits psychiques où nous pourrions puiser sentiments, images, rêves et idées neuves. D’étranges échos nous parviennent du fond dupuits. Nous voilà apparemment connectés à un autre monde, mystérieux, souterrain, enfoui,évocateur de nos propres profondeurs réflexives et intimes. »