Son travail explore les relations entre le corps, l’espace & le temps, la manière dont ils interagissent & s’affectent l’un l’autre…
Il travaille aussi bien la photographie que l’image en mouvement, la granularité et la recherche d’une écriture de la lumière caractérisant son travail visuel…
Ses expérimentations sonores l’amènent à approfondir les effets physiques du son, pris hors du contexte musical traditionnel et de toute narrativité. Il utilise des générateurs de sons qu’il réalise lui-même, des tourne disque (avec & sans disques), des sons enregistrés lors de ses voyages, …
Philippe Cavaleri a exposé et donné des performances sonores dans des galeries d’art, des centres culturel, des résidences d’artistes, en Italie, Turquie, Belgique, Hollande, Pologne, République Tchèque, Canada, Bulgarie, Allemagne, Hongrie, …
Principe de vacuité
avec Jonathan De Winter et Marie Foidart
dans le cadre du Parcours Dédale (Grand Place)
L’installation sonore prend place à l’intérieur d’une architecture sculpturale. Une prière est diffusée par quelques dizaines de petites boîtes à prières créant un bruit, une somme de mots mis en boucle et relançant insatiablement un gimmick divin. La prière est incessante, répétée indéfiniment. Et lorsque la déclamation ne suffit plus, disparaissant dans sa redondante insistance, les machines parlent d’elles-mêmes, psalmodiant à l’infini des mots en perte de sens.