PETER M FRIESS est né en 1965 à Munich, en Allemagne. Alors qu’il préparait un doctorat dans les domaines de l’espace et des systèmes auto-organisés, il commence son travail artistique en 1993. L’intérêt pour les théories de la perception des couleurs l’incite à étudier la composition et la peinture à l’atelier de Peter Paulwitz-Matthäi à Hambourg. Inspiré par le théâtre, la danse contemporaine, l’architecture et les nouvelles technologies, il mixe depuis plusieurs années les arts visuels et urbains avec des installations, de nouveaux médias interactifs et des approches de performance pour un dialogue plus riche avec le public – ludique, participatif, réactif, poétique. Voyageur par passion et nomade de nature, il est familier avec beaucoup de lieux dans le monde et y emporte son inspiration. Touche-à-tout et plasticien multidisciplinaire, il aime travailler en équipe pour réaliser des projets complexes. Il vit et travaille à Bruxelles depuis plusieurs années.
Le temps, la vitesse et la mise en réseau avec des mouvements rapides, une sensitivité en temps réel et des changements dynamiques et permanents sont pour lui des notions importantes d’aujourd’hui. Il s’intéresse à l’évolution de la société avec les nouvelles technologies, à la société d’information, à la vie dans des espaces intelligents, mais eu même temps aussi aux conditions sociales. A la fin, l’accent est mis sur la transformation conceptuelle de l’état actuel et ses absurdités en valeurs émotionnelles et esthétiques.
Dernières nouvelles de l’eau
création collective : PETER M FRIESS (De), Gentian Cela, Maurice Charles JJ, Cécile Guigny (Fr/Be), Leila Laaraj (Be)
Inspiré par l’eau, les vagues sonores, l’ambivalence réel – virtuel et l’auto-organisation des systèmes naturels, cette installation artistique, soumise à l’influence des spectateurs en temps réel, explore l’imaginaire sur un sujet vital au 21ème siècle. Que peut donc aujourd’hui donner une réflexion sur l’eau dans une époque de l’esthétisation totale de notre vie, où tout sujet narratif fait désormais partie de la dramatisation quotidienne et cours permanemment le risque de perdre sa force ?
C’est ainsi que cette installation, présentée avec un décor épuré en compagnie des sons d’éléments naturels, des sons synthétiques et instrumentaux et des voix humaines, permettra au visiteur d’y trouver sa réponse personnelle et collective.
Ici l’interactivité est volontairement complexe et suit des principes auto-organisationnels, parfois déroutants – il y’a délai, hasard, non-linéarité, mémoire, influence réciproque, effet d’essaim, connexion avec l’environnent, feedback sur des actions collectives. C’est ainsi que les visiteurs avec leurs corps et mouvements deviennent des éléments de la réalisation de l’œuvre dans un contexte spacio-sonore et d’une certaine réalité créée par des flux sonores et visuelles.
conception thématique, programmation, gestion du projet : PETER M FRIESS
Avec le soutien de la Commission arts numériques de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Transcultures/City Sonic, remerciements au manège.mons
