Ecouter l’espace scénique (restitution du workshop)
Depuis deux ans maintenant, Transcultures asbl en partenariat avec la Faculté d’architecture et d’urbanisme de l’Université de Mons, ainsi que la section chorégraphie de l’école supérieure des Beaux-Arts de Bruxelles, développent une série de workshops autour des questions du corps de l’espace et du son.
Stéphane Kozik, artiste sonore et multimédia, coordinateur des workshops du programme «émergences sonores» pour Transcultures et Arts², Hayo David, danseur et chorégraphe, enseignant à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, ainsi que Lydia Bollen, architecte et professeur à la Faculté d’architecture et d’urbanisme de l’UMons, ont encadré, en lien avec Philippe Franck (directeur de Transcultures) cette série de workshops. Cette année, pendant une semaine, les étudiants ont concentré leurs investigations sur le centre-ville de Mons, prenant en compte pour leurs recherches essentiellement les zones accessibles aux piétons. Leurs études les ont menés à la création d’un parcours sonore : mettant en scène le corps, interprétant des sons d’une manière chorégraphiée dans l’espace urbain. Une manière pour eux d’appréhender et de découvrir la place du corps sonore dans la ville.
Une installation sonore est également présentée dans la vitrine de l’espace 7m3. Elle est conçue à partir d’enregistrements sonores réalisés sur cette vitre, avec des micros piézos qui captent les fréquences de résonance de cette vitre. Ces sons sont mis en musique et rediffusés dans la vitrine grâce un système de hauts-parleurs vibreurs. Faisant ainsi sonner la vitre, en y révélant des traces de mouvements fantomatiques rendus perceptibles par le son.
Dans le cadre des Emergences sonores avec le soutien de Transcultures et de la Faculté d’Architecture et d’Urbanisme/UMons et de l’ARBA-ESA Bruxelles
Chlorophyllian Beats (video)
Chlorphyllian Beats signifie battements chlorophylliens, mais également rythmes chlorophylliens. Le titre n’est pas sans rappeler les battements du cœur, Le fait que les plantes bougent légèrement sous le poids de chaque goutte renforce cette idée.
Les ombres chinoises multiplient le nombre de feuilles et donnent à voir une foret vivante et grouillante.Ses Plantes dansent, mais elles interprètent également une musique rythmique unique à chaque mesure, invitant le spectateur de manière poétique à la contemplation de cycles sans cesses nouveaux…
Stéphane Kozik
Artiste, plasticien sonore, musicien diplômé de l’école supérieure des arts visuels de Mons (Belgique) d’Art², Stéphane Kozik travaille essentiellement sur des installations interactives, des performances audio-visuelles et musicales, des courts métrages. . . Sa démarche se veut pluridisciplinaire, sensible, sensorielle, poétique et ludique.
Il appréhende dans ses œuvres le réel de manière surnaturelle, bien souvent en le mettant en vibration, en résonance, en harmonie, en dissonance, en rythme…
Que ce soit sous forme de performances, d’installations ou encore de vidéos il crée, transforme des espaces pour questionner nos rapports au monde.