«Le rythme peut organiser le désordre du beau son.
Je suis, en même temps, obsédé et troublé par la lumière fluorescente, un matériau enchanteur, organique et vital ».
Yao Chung-Han
LLAP (Première belge)
La lumière est pour Yao un signal par lequel l’information est transmise. Par exemple, les LED sur un ordinateur, ou encore les feux de freinage et les voyants d’information sur une automobile. Mais cette règle ne vaut pas pour l’éclairage fluorescent. Selon lui, les lampes fluorescentes ont en effet trop de personnalité. Ce type d’éclairage dispose de son propre ensemble de lois physiques ; le bruit qu’il fait est une partie de son propre processus de fonctionnement. Une partie qui de surcroit, ne dispose pas véritablement de système de contrôle.
A travers l’utilisation d’un vocabulaire minimaliste, l’installation de Yao emploie les lasers et les lampes fluorescentes pour saisir les nuances de la précision et de l’imprécision, et pour explorer les différences entre les signaux numériques et analogiques, tout en évoquant la vision d’un objet tridimensionnel.
Yao-Chung Han
YAO Chung-Han a obtenu sa maîtrise en arts médiatiques au NTUA (National Taiwan University of Arts). Il sollicite l’imagination des spectateurs à travers leurs mouvements du corps, en fonction de l’agencement de la lumière fluorescente et des sons qui accompagnent ses œuvres. Yao a reçu le premier prix du “Digital Art Festival” de Taipei.
En tant que pionnier du light art et du sound art Taiwanais, il a souvent dévoilé ses œuvres dans des expositions internationales et a été invité à des événements artistiques de renom dans le monde entier, tels que “Fukuoka Asian Art Triennale”, “NTT ICC-Catastrophe! 014” et “Steim-Massive Lumière Boner”.
Yao enseigne actuellement au NTUA et au SCU (Soochow University) comme instructeur adjoint.