Marine Angé (Fr)

Marine Angé (Fr)
2 août 2016 Transcultures

Site des Anciens Abattoirs

17, rue de la Trouille Mons

Gratuit

Fermé les lundis

CryptoNacelle

CryptoNacelle installe une situation d’écoute à travers un espace double, permettant un passage entre la banalité et la fiction.

Le visiteur est invité à tendre l’oreille vers un espace parallèle, où les choses viennent et s’échappent sans cesse. Les deux artistes qui créent ici une installation inédite, puisent dans les modes de narration de la science-fiction, des archives historiques, de la comédie musicale et du journal de bord.

Les deux artistes font partie du collectif META (Magie, Ecologie, Technologie et Arts), qui rassemble sept artistes sonores.

Aurélia Nardini et Marine Angé travaillent le son par rapport à l’espace, avec une sensibilité particulière pour le travail de la voix et de la narration. Musiciennes, elles reprennent avec enthousiasme des codes allant de la chanson de variété, aux robots diseurs de bonne aventure, ou encore aux conquêtes spatiales et au cinéma.

Par leurs installations sonores, elles cherchent à bousculer les situations d’écoute, afin de permettre à l’auditeur-spectateur de changer, l’espace d’un instant, son regard, son point d’écoute. Les deux artistes se sont rencontrées au sein du post-diplôme “arts et créations sonore” à l’ENSA de Bourges (fr) en 2014, et se rejoignent pour des créations in-situ depuis 2016, au sein du collectif META.

Marine Angé

Marine Angé travaille des dispositifs d’écoutes où se déploient des univers fantastiques. Cette recherche est liée à un travail de collectes et d’improvisations : orales, musicales, plastiques, spatiales,…  donnant lieu à des pièces sonores, des installations, des performances ou des concerts, et mettant souvent en avant « les signes précurseurs » aux « faits » eux-mêmes.

Diplômée de la HEAR à Strasbourg, en 2012, elle intègre le post-diplôme Arts et création sonore à l’ENSA de Bourges  en 2014 et y crée l’installation « Continent ».  Son travail se nourrissant aussi des rencontres, elle crée régulièrement en binôme ou en collectif sur des projets musicaux, radiophoniques, plastiques, et co-fonde en 2014 le groupe de recherches indépendant « Entropie » autour du son à Strasbourg.

Très active aussi depuis 2011 dans le domaine de la création radiophonique, elle à produit plusieurs pièces sonores dont deux diffusées par ArteRadio.com ( « Les Cryptés« , un documentaire fiction réalisé en 2011 avec Marion Cros, à propos de la cryptozoologie et  Dead Meat, une série de fictions  sur les morts-vivants réalisée en 2013 ) et deux pièces lauréates de la bourse Gulliver, et diffusées dans l’émission « Par Ouï dire », sur la RTBF (  « Berserkir« , un documentaire fiction réalisé en 2014 avec Marion Cros,  et « Fins du monde », une série de fictions réalisées en 2016 avec Christophe Deleu ).

Enfin, elle travaille depuis 2016 avec le collectif de plasticiennes Méta, basé à Paris, avec lequel elle a réalisé deux pièces « Ici Autour » et Musique hall pour Poubelle et Meuble d’appoint, avec Aurélia Nardini. Plusieurs de ses pièces et réalisations radiophoniques sont en libre écoute ici.

Aurélia Nardini

À travers une pratique trans-disciplinaire, Aurélia Nardini tente de bousculer les situations d’écoute classique par ses compositions, performances et installations. Plasticienne et musicienne (notamment au sein du duo musical Siren’s Carcass), elle développe un travail de dessin à l’école d’arts de Nantes, puis se spécialise dans la création sonore.

Elle crée en 2009 un groupe d’expérimentation vocale avec lequel elle organise des marches vocales dans la ville, ainsi que des performances participatives. En 2014, elle intègre le post-diplôme Arts et création sonore à l’école d’arts de Bourges, afin de développer un projet interactif spatialisé sur dix enceintes. En 2015, elle a été résidente au Château Éphémère, fabrique sonore et numérique et a réalisé une création radiophonique récompensée par la SCAM Brouillon d’un rêve sonore, et présenté une exposition personnelle dans les locaux de MCD à Paris.

Son travail se caractérise par une démarche originale, gravitant autour des rapports qu’entretiennent les sons avec l’espace, ainsi qu’ à leur dimension profondément ancrée à l’intime et à la mémoire.