Architecture de la Chance (Atelier)
A travers un travail de médiation géré par l’artiste Werner Moron, le container qu’il a conçu (voir ci-dessous) accueillera un système d’aide à l’écriture, accompagné par un musicien professionnel capable de mixer les paroles et la musique. A partir de là, des performances poétiques et musicales prendront place à l’intérieur du container, qui deviendra ainsi un outil de spectacle pour toutes les personnes invitées à l’évènement ou qui passaient là par hasard.
L’architecture de la chance est donc à la fois une sculpture complexe et ramifiée qui joue avec la lumière naturelle, qui joue avec un éclairage intelligent et avec un système de diffusion sonore mais c’est également un lieu d’accueil qui peut, sur base d’une conversation, s’adapter aux désirs et aux réalités des lieux où il arrive afin de donner corps à une architecture de la chance.
L’atelier réservé aux personnes handicapées mentales (inscription fermée) se déroule dans le dispositf…à la Maison du Design de Mons.
L’architecture de la chance (dispositif)
L’architecture de la chance est une sculpture interactive dédiée à la lumière.
Il s’agit d’un container marin qui, par un système de découpes (imaginé il y a une vingtaine d’années par l’artiste) s’ouvre tout autant aux variations des couleurs qu’aux arrière-plans où il va être déposé.
Le fait qu’il y ait autant de vides que de pleins permet à la sculpture d’intégrer le décor et les mouvements environnants. D’une part, le container est une sculpture nomade jouant avec la lumière, l’environnement et ceux qui y vivent. D’autre part, il représente une pollinisation de sculptures qui sont issues des fragments en métal exhumés et qui sont eux-mêmes redécoupés pour faire apparaître d’autres réalités formelles et lumineuses.
Chaque partie exhumée du container est recouverte d’un côté de sa surface de la couleur de la matrice (le container) et de l’autre côté d’une peinture phosphorescente qui accumule la lumière pendant la journée pour la restituer la nuit.
L’ensemble de la sculpture est le fruit de la rencontre entre trois pôles : l’université, par l’étude de la pollution lumineuse ; l’entreprise, par ses savoir-faire en découpe ; et un artiste par sa volonté de confronter son œuvre à des performances et des rencontres participatives avec le public.