OMFI @ City Sonic Live in Brussels le 30 septembre
OMFI/One Moment Free Improvisation célèbre les musiques exploratrices et vivantes d’aujourd’hui, dans leur création en direct. Pas de chapelles ici mais plutôt des singularités voyageuses et complices.
Pour sa seconde collaboration avec City Sonic, OMFI une soirée passionnane avec des concerts (créations) de :
- Razen (groupe de multi instrumentistes flamands sur le label Kraak, entre folk expérimental et musique contemporaine libre
- Radio Prague (la rencontre entre des pionniers wallons de la musique expérimentale et une flutiste improvisatrice)
- Isa Belle + Paradise Now (bols tibétains/gongs, saxophone, guitare, électro soundscapes et voix avec le saxo sopranino libre de Maurice Charles JJ)
- Matthieu Safatly + Björn Jauss saka zen.ze (violoncelle voyageur versus électro/feed back par l’inventeur du gonzophone)
- plus une sélection vidéos City Sonic (Alexandra Dementieva, Natalia de Mello, Pastoral, Radio Prague, Matthieu Safatly…)
- petit salon de producteurs audio indépendants
- alter DJs (Guy-Marc Hinant/Sub Rosa, Mad-Ap)
- DJ Mad A-p
OMFI est aussi le joyeux événement de clôture de City Sonic#14 à Bruxelles.
Voir le programme complet de l’événement OMFI et de City Sonic@Brussels.
Matthieu Safatly + Björn Jauss
Côte à côte, les deux musiciens Matthieu Safatly et Björn Jauss emmêlent leurs sons et leurs sensibilités, offrant alors un velours électrique, une berceuse hypnotique, un métal boisé.
Deep-ambient-organic-improvisation (Synthé Modular/Violoncelle), une très envoûtante découverte !
Björn Jauss
Aka zen.se, Björn Jauss est l’un des fondateurs du Meakusma festival, où il était impliqué dans l’organisation de workshops de musique électronique et des jam sessions. Il s’est ensuite intéressé au monde du synthétiseur modulaire, dans le but de construire son propre instrument monophonique personnalisé. Fasciné par l’effet « feedback », une longue quête d’une décennie a donné naissance au Gonzophone.
Utilisant exclusivement le feedback analogique comme source sonore primaire, ses performances minimalistes sont basées sur des variations de timbre. En gardant les changements de hauteur à un strict minimum et en utilisant des mouvements lents, il imprime la forme musicale dans le son lui-même, contrairement à la pratique courante consistant à combiner plusieurs sons dans une forme musicale. Au cours de ses improvisations analogiques, composée de notes soutenue au timbres rocailleux, joué dans une boucle infinie de delay, la perception du temps devient fluide.
Un autre aspect de ses recherches est de combiner un instrument externe avec son synthétiseur modulaire. Cela peut aller d’un traitement audio simple de l’instrument externe, à des configurations sophistiquées. Avoir deux instruments en une seule sortie permet de dépasser les limitations respectives inhérentes aux deux machines.
