Léo Kupper (Be)

Léo Kupper (Be)
1 novembre 2019 City Sonic

Environnement musical

Une sélection de pièces musicales de Léo Kupper (un pionnier des musiques électroniques belges également reconnu à l’international) mêlant électronique, voix, chants d’oiseau et sons de la nature est proposé en forme d’environnement musical dans l’église (en boucle – sauf pendant les services).

Programme : Innominé, Le rêveur au sourire passager, Inflexions vocales, Aérosons, Lumière sans ombre, Amkéa, Annazone, Litanéa, Aviformes, Rezas populares do Brazil.
Production : FeBeMe, Transcultures.

Autour de Léo Kupper

Un hommage à Léo Kupper, pionnier des musiques électroniques et explorateur des possibles vocaux, en présence du compositeur qui jouera (table de mixage et spatialisation) une sélection de ses pièces (voir Environnement musical > parcours au centre-ville @Wavre) à la fois complexes, subtiles et colorées. Seront également invités à se produire dans ce lieu de spiritualité et de patrimoine d’autres compositeurs talentueux électro-acoustiques qui se reconnaissent dans ce riche héritage.

Programme : Aérosons (pour microsons phonétiques et sons électroniques, 1982), Annazone (pour chanteuse mezzo-soprano – Anna Maria Kieffer et chants d’oiseaux, 1991), Aviformes (pour chanteuse soprano – Barbara Zanichelli et chants d’oiseaux, 2009), Lumière sans ombre (pour voix basse – Nicolas Isherwood, sons monas- tiques et instruments midi, 1993), Paroles sur langue, Paroles sur lèvres (pour sons monastiques et instruments électroniques, 2005-2006).

Spatialisation : Sophie Lafontaine. Remerciements à Stephan Dunkelman, Daniel Perez Hadju, Todor Todoroff

Partenariat Transcultures, FeBeME.
Remerciements : Arts2

Biographie

Léo Kupper est un pionnier des musiques électroniques belges également reconnu à l’international. Compositeur (qui, pour lui, doit être généreux et « communiquer des ondes de résonances heureuses pour les autres »), poète (plusieurs recueils parus) et théoricien du son (dont témoigne, notamment, Aventures sonores et musicales, en deux tomes), il a travaillé, avec le défunt compositeur Henri Pousseur, dans le premier studio de musique électronique de Belgique et est, dès les années 60, le fondateur et directeur du « Studio de Recherches et de Structurations Électroniques Auditives » à Bruxelles.

Au cours de la décennie suivante, il découvre la musique du maître iranien Hussein Malek, et se passionne pour l’instrument de ce dernier, le santour dont il est un des virtuoses occidentaux. Proche de la nature dans laquelle il puise son inspiration, Léo Kupper réalise d’importants travaux d’architecture sonore. Il crée ainsi une « jungle sonore » composée d’un système de coupoles (présenté à la Biennale de Venise) dans lesquelles sont placées des personnes qui parlent.

En 2019, Léo Kupper, toujours actif, a sorti une sélection de ses oeuvres composées ces deux dernières décennies (Works sur le label Megadisc).