Jump Vox
À travers ce travail, Thibault Drouillon, étudiant à l’Ecole des arts visuels de Mons Arts² (atelier Image dans le milieu) puis à l’Ecole nationale supérieur d’art de Nice Villa Arson joue sur la qualité d’un matériau sonore en le dégradant. Des enregistrements gravés sur des CDs dégradés par des morceaux d’adhésifs donnent l’impression que le CD est griffé ou qu’il saute. Tous les CDs sont lus en simultané par des lecteurs différents, créant ainsi une chorale de voix détériorées. L’usage de lecteurs CDs différents est une métaphore de l’unicité de la voix propre à chaque individu.
L’ensemble peut faire penser par certains aspects au chant des pygmées, ainsi qu’aux sonorités de l’un de leur instrument à corde se modifiant avec l’ouverture de la bouche.
Partenariat ESA Nord-Pas-de-Calais, ARTS², Transcultures, Pépinières européennes de Création. Remerciements à Silvain Vanot et Julien Poidevin (dans le cadre du projet d’échange D’où parle-t-on ?).
Biographie
Thibaut Drouillon commence, en 2016, à entreprendre des études en Image dans le milieu à l’école des arts visuels Arts² (Mons), marquant un tournant dans sa vision de l’art qui se solde par la découverte de l’art sonore. Il participe alors deux années de suite au workshop « Émergences sonores et numériques » organisé par Transcultures découlant sur deux participations à des expositions collectives : il présente la pièce Percécité au festival City Sonic en 2017 à Charleroi ainsi que son travail Machines sonores, présenté à l’événement Digital Contemplation à Villers-la-Ville (Be) en 2018. Il entreprend actuellement un Erasmus à la Villa Arson (ENSA Nice) dans le cadre de son master et continue d’être soutenu par Transcultures.