Memerupa
Memerupa est la pièce centrale d’un cycle de trois en cours de composition et consacré à la relation entre le corps et l’esprit. Ici cette relation est toute utopique et poétique, il s’agit de la volonté de toucher la peau de l’auditeur avec la musique et le son… ce qui est bien sûr une vue de l’esprit. Le terme Memerupa pourrait alors être une sorte d’incantation magique, comme un mantra permettant l’accès à cette perception-là. Le matériau et l’écriture sont principalement corpusculaires, à l’image des pores, des duvets ou des cellules. En particulier certaines cellules responsables de la perception du toucher et que l’on appelle justement des corpuscules : ceux de Merkel, ceux de Meissner, ceux de Ruffini, et ceux de Pacini.
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Service de la Musique).
Biographie
Daniel Perez Hajdu, né à La Havane, se destine dans un premier temps au travail de l’image et plus particulièrement à celui de la vidéo. C’est de cette manière qu’il aborde naturellement le son, comme deuxième moitié du couple audio-visuelle. Son attirance pour les expérimentations musicales de toutes sortes l’amènent à se tourner entièrement vers le sonore, privilégiant ainsi la suggestion du son plutôt que la littéralité de l’image. Il entreprend alors un Master en composition acousmatique au Conservatoire Royal de Mons, où il devient enseignant. Ses compositions s’étendent aux domaines du concert, de la radio, de la danse, du théâtre et du film. Ses musiques ont été jouées dans divers pays d’Europe, d’Amérique et d’Asie, entre autres à l’occasion des festivals de création sonore.
En 2017 il est lauréat du prix André Souris du Forum des Compositeurs.