Twitch#1
Comment associer les approches respectives de la musique instrumentale improvisée et de la musique électroacoustique écrite en studio ? Comment préserver nos acquis respectifs et s’enrichir l’un de l’autre ?
L’instrumentiste, créateur improvisateur, adapte son jeu aux transformations en temps réel proposées et adaptées par la partie électroacoustique au jeu du saxophoniste. Le compositeur, créateur sonique, met à la disposition de l’instrumentiste un instrument augmenté, enrichi par les transformations spécifiques de la création électroacoustique du matériau sonore projeté en multiphonie dans l’espace. Il reproduit de son côté au plus proche ce qu’il réalise et fixe généralement en studio : création de séquences improvisées et/ou de cellules d’écriture préparées, transformées et remixées en temps réel.
Co-création Maurice Charles JJ (Be) (Saxophones) + Stephan Dunkelman (Be) (Traitements/spatialisation en direct et musiques).
Concert
A l’aide de bols tibétains, indiens, vietnamiens, de gongs et autres objets rituels asiatiques, Isa Belle + Paradise Now proposent des pièces environnementales méditatives basé principalement sur ces vibrations acoustiques. Avec celles-ci dialoguent les séquences électroniques (Stephan Dunkelman), guitares paysagistes (Paradise Now) et le saxophone sopranino de Maurice Charles JJ en mode « comprovisation » sonsorielle.
Co-création Isa Belle (Fr/Be) + Paradise Now (Be) + Stephan Dunkelman (Be) + Maurice Charles JJ (Be).
Production : Transcultures
Biographie
Jean-Jacques Duerinckx alias Maurice Charles JJ (Braine-L’Alleud) pratique principalement le sopranino et les saxophones barytons, ses influences premières étant Steve Lacy, Anthony Braxton, John Surman, Hamiet Bluiett. Sa rencontre avec les saxophonistes Lol Coxhill, puis Michel Doneda a été décisive : son jeu et style musical sont guidés dans un univers où la matière sonore et les mélodies abstraites coexistent et se confondent. Sensible aux arts visuels, il est intéressé par la musique électroacoustique, les arts sonores et plus particulièrement par la notion de « paysage sonore ». Instrumentiste, intuitif de nature, il aime à évoluer dans un univers peuplé d’entités sonores étranges où le son se fait matière où la matière se fait son. Au-delà, il collabore avec d’autres formes d’expressions artistiques en y amenant cette couleur unique propre au saxophone sopranino. Il est d’autre part fondateur du collectif OMFI (One Moment Free Improv).