28.11.19 | Sonic Cinema

28.11.19 | Sonic Cinema
15 octobre 2019 City Sonic

Conçu en partenariat avec la Fédération Belge de Musique Electroacoustique -FeBeME- et l’Institut des Arts de Diffusion, Sonic Cinema (une des séries génériques de City Sonic) met en lumière, avec différentes formules (concerts spatialisées, performances audio-vidéo, audio-lumineuses…), les rapports dynamiques sons électro-acoustiques/images (vidéo et mentales) en mouvement.

Avant cette soirée de performances audio-visuelles et concerts, une rencontre avec les artistes est également proposée  dans la salle de spectacle de l’IAD.

 

Réservation gratuite mais obligatoire

16:00 > 18:00 | Masterclass > Rencontre avec les artistes

📍 IAD (Institut des Arts de Diffusion) – Blocry
💰 gratuit – sur réservation

Discussion avec les artistes participant à l’événement Sonic Cinema sur divers enjeux associant composition musicale (électro/acoustique) et les images en mouvement (vidéographique, numérique…) mais aussi mentales.

Modération : Philippe Franck/City Sonic.

Twitch#1 – Création | Maurice Charles JJ (saxophones) + Stephan Dunkelman (traitements/spatialisation en direct et musiques électroacoustiques) (Be)

Comment associer les approches respectives de la musique instrumentale improvisée et de la musique électroacoustique écrite en studio ?Comment préserver nos acquis respectifs et s’enrichir l’un de l’autre ?

L’instrumentiste, créateur improvisateur, adapte son jeu aux transformations en temps réel proposées et adaptées par la partie électroacoustique au jeu du saxophoniste. Le compositeur, créateur sonique, met à la disposition de l’instrumentiste un instrument augmenté, enrichi par les transformations spécifique de la création électroacoustique du matériau sonore projeté en multiphonie dans l’espace. Il reproduit de son côté au plus proche ce qu’il réalise et fixe généralement en studio : créations de séquences improvisées et/ou de cellules d’écriture préparées, transformées et remixées en temps réel.

Charo Calvo (Es) | Hertziana (une phonographie du chagrin)

On pourrait penser que le chagrin fait vibrer l’air avec une fréquence particulière, basse, grave, évoluant lentement malgré des violentes explosions de bruit blanc. Les tons basses du chagrin, voyagent loin, ils évitent les obstacles et les frontières. Son énergie acoustique touche les coeurs, résonne dans les autres corps, construit des ponts d’empathie. On pourrait aussi imaginer un microphone géant qui survole la terre et capte ces fréquences. Avec ces prémisses on compose une dérive Hertzienne qui provoque des images mentales d’une planète entourée par une atmosphère des voix et chants résiduels, les traces sonores des événements douloureux. Chagrin partagé, chagrin diminué.

D’après une composition pour le spectacle de danse de Wim Vandekeybus Mockumentary of a Contemporary Savior.

Daniel Perez Hajdu (Cu) | Memerupa (2017)

Memerupa est la pièce centrale d’un cycle de trois en cours de composition et consacré à la relation entre le corps et l’esprit. Ici cette relation est toute utopique et poétique, il s’agit de la volonté de toucher la peau de l’auditeur avec la musique et le son… ce qui est bien sûr une vue de l’esprit. Le terme “Memerupa” pourrait alors être une sorte d’incantation magique, comme un mantra permettant l’accès à cette perception-là. Le matériau et l’écriture sont principalement corpusculaires, à l’image des pores, des duvets ou des cellules. En particulier certaines cellules responsables de la perception du toucher et que l’on appelle justement des corpuscules: ceux de Merkel, ceux de Meissner, ceux de Ruffini, et ceux de Pacini.

Tympocaïne 200 (Be) | Improvisation Création

Improvisations libres dans lesquelles les 2 artistes de Tympocaïne explorent un univers entre sonorités synthétiques et enregistrements sonores du monde manipulés en tous sens. Pour donner vie à ces sons, ils déploient autour de leurs ordinateurs de multiples dispositifs de commande gestuelle, dont certains sont « faits maison ».

Elizabeth Anderson (US/Be) + Alexander Derben (De) | Solar Winds

L’idée de présenter Solar Winds vers la fin de 2012 est née de la volonté d’honorer les astronomes de l’ancienne culture maya et leur adoration du soleil à un moment qui marque l’achèvement d’un calendrier mésoaméricain à comptage long et le début d’un autre. Après un examen initial de plusieurs événements astronomiques, l’intérêt d’Elizabeth Anderson a été porté sur la relation que les vents solaires, des flux de particules chargées émanant du Soleil, pourraient avoir avec la magnétosphère de la Terre.

Selon le modèle à magnétosphère ouverte de James Dungey (1923), les lignes de champ interplanétaires, émanant du Soleil et portées par les vents solaires, se connectent bien aux lignes de champ magnétique de la Terre quand elles frappent la magnétosphère de la Terre. Ce modèle a servi, pour la compositrice, de point de départ pour la sonorisation de ces événements non sonores via le support acousmatique.

Solar Winds incorpore des traductions acoustiques des phénomènes électromagnétiques produits par la Terre, ainsi que d’autres phénomènes astronomiques, et constitue un voyage imaginaire auditif céleste du point de vue de l’auditeur qui est la Terre.

Isabelle Nouzha (Sy/Fr) + Todor Todoroff (Be) | Dystopian Patterns 

Quelque chose est arrivé à cette ville. Cela pourrait être Beyrouth…

 

 

Artistes participants